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Transition CPB

jeudi 29 septembre 2022, par Club Politique Bastille


Transition CPB

«  Les temps nouveaux »(nom d’une revue anar du XIXe)
«  Les temps changent  » sacré Bob
« Un monde nouveau » Feu Chatterton bien sûr
Réseau pour la démocratie intégrale et la révolution sociale.
«  Le point rouge » lieu de rencontre... Concentration des forces dans la mythologie chinoise.

1. Nous avons admis après discussion que la forme actuelle du club n’était plus adaptée. Sans revenir sur le long historique de nos formes de regroupements, il faut admettre que la forme club est arrivée à son terme. Enfermement, répétitions, tarissement et mutation lors de la période Covid vers un réseau ZOOM.

Paradoxalement, c’est au moment où l’on a fait ce constat que CPB est devenue une structure efficiente (à son niveau). En effet, devant l’importance et l’urgence de la situation politique internationale, CPB a rejoint la liste des « organisations » participant au RESU (réseau européen de soutien à l’Ukraine) et a participé à ses actions (manifestations, réunions, soutien financier...). Il faut tenir compte de ce fait nouveau.

Cette mutation se fait dans un monde qui change vite et profondément. Nous sommes à un tournant mondial. Certes, l’alternative Socialisme ou Barbarie est toujours actuelle mais le temps rattrape cette énonciation qui perdait peu à peu son sens réel.
Le cours du monde s’enfonce dans une barbarie inconnue.

Après une dizaine d’années de mouvements non aboutis ou détournés comme les révolutions arabes, le mouvement des places, les révoltes de « gilets jaunes »... les sociétés se fracturent davantage encore entre les couches choyées par le néolibéralisme toujours plus autoritaire et la grande masse des exclus du profit.

Dans ce contexte, une pandémie mondiale a mis les pays et leur économie à l’arrêt.
Le dogme de la rigueur budgétaire, des règles et des traités sont tombés en quelques jours.
Mais l’effet rebond de la pandémie devenue endémique se fait maintenant cruellement sentir avec une inflation record, des secteurs à l’arrêt , des bouleversements d’activités gigantesques. La crise économique touche tous les pays plus ou moins rapidement, quel que soit leur régime.

C’est la mondialisation à l’œuvre.
La mondialisation économique et financière c’est aussi le climat qui change plus vite que ne se réunissent les COP. Les canicules, les inondations se succèdent à un rythme inédit. Cet été ,des incendies d’ampleur ont fait tomber un autre dogme des pays « avancés » : l’État peut protéger ses citoyens.
Des années de financiarisation forcenée ont fait que les États n’ont plus ni les structures, ni les services, ni les hommes pour entretenir et protéger les sites et les habitants. Dans ce monde en bouleversement, les idéologies les plus rances renaissent et mettent en mouvement des intérêts impérialistes anciens. C’est ainsi que l’impérialisme russe tente depuis six mois de conquérir l’Ukraine au mépris du droit des peuples et des traités. Cette guerre qui aurait pu rester un conflit localisé en un autre temps, devient aujourd’hui un enjeu entre blocs d’intérêts, un événement mondial heurtant toutes les visées impériales, de la Chine aux Etats-Unis et fragilise tous les équilibres internationaux. La résistance ukrainienne acquiert de fait une importance capitale. Même ultra minoritaire (Zimmerwald et Kiental) l’action des internationalistes pour soutenir le combat du peuple ukrainien et des opposants à la guerre dans la Fédération de Russie joue un rôle majeur, contre les campistes et pacifistes de tous poils.

La crise de l’énergie induite par la guerre remet en selle l’industrie et la filière nucléaire que les mobilisations écologistes pensaient au moins contenir. La guerre poussée par un dirigeant hors contrôle remet la menace nucléaire au premier plan. Les dogmes politiques qui encadraient l’organisation sociale sont tombés un à un. Le pouvoir néolibéral n’est plus masqué par des nuages d’idéologies. Nous sommes face à une réalité brutale où la démocratie disparait, les rapports de force sont à vif ; Les discours rayés comme de vieux disques.
C’est dans ce cadre que nous devons penser à rester utiles.

2. Les longues années d’expériences et de discussions nous ont amené au constat suivant : si nous voulons être utiles a minima dans la situation complexe actuelle, il faut favoriser la sélection, l’explication, la discussion et la diffusion des idées, des informations qui vont dans le sens du rassemblement pour la démocratie et la transformation sociale laquelle peut, peut-être, retrouver son nom révolution.
Sortir du confort groupusculaire...

3. Dans ce sens, il convient de se doter d’un outil qui soit adapté. Nous avons besoin d’un site efficient, clair et interactif comme base de nos activités.

A mon avis, le site doit comprendre en front page :
. Un éditorial régulier
. Un agenda ouvert à toutes les initiatives qui correspondent à la ligne éditoriale générale,
. Une liste des sites « amis » et une liste claire des renvois aux textes, vidéos etc... Sélectionnés par rubriques
. Un espace attractif pour encourager les échanges et discussions dans une rubrique de discussions.

4. Il est donc nécessaire de réfléchir au fonctionnement transparent et démocratique de cet appareil politique.
. Une équipe d’animation aussi bien technique que politique, équipe formée sur la base exclusive du volontariat.
L’équipe d’animation (les réunions sont ouvertes) sera amenée à prendre des décisions à caractère politique dans le cadre de la stratégie éditoriale : appels, signatures, manifestations...
. Une liste d’abonnés, de correspondants, d’organisations qui acceptent de faire tourner les informations. Cette liste doit être consultable facilement.
. Un réseau des « amis » du site
( genre « amis du monde diplo ») qui permet d’organiser des réunions en présentiel et/ou en zoom sur des thèmes en discussion sur le site à échéance variable.
. Une réunion annuelle de bilan et décisions concernant le fonctionnement et ouverte à tous les utilisateurs du site et du réseau.

5. Nous devons réfléchir au nom de cet appareil politique. Carte de visite.
Les propositions sont au début et non exhaustives.

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