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LE DÉBOUCHÉ POLITIQUE

mardi 19 avril 2016, par Club Politique Bastille

LE DÉBOUCHÉ POLITIQUE - 1

Je n’ai pas souvenir que nous ayons depuis 1968 connu une situation non pas identique, mais comparable. Certes, un « fleuve ne passe jamais deux fois au même endroit ». Tout change, bouge. Mais ce qui me frappe, c’est le sentiment d’impuissance du gouvernement, des sommets de l’État, d’échecs politiques répétés en oppositions internes. Comme toujours le gouvernement recule face à la mobilisation plus exactement il godille, esquive pour mieux éviter de capituler, en rase campagne. Puis il essaye de revenir à la charge. Ça, nous l’avons déjà connu. De même nous avons déjà connu des circonstances où crise politique et sérieuses difficultés économiques interagissaient.

Là, c’est particulier. Le refus dans toutes les classes de la société, du pouvoir, atteint d’inquiétants sommets : le gouvernement est ignoré par l’écrasante majorité du pays, combattu par la grève, la rue, certes encore par une minorité mais une minorité significative et vraiment combative. Ainsi, malgré les difficultés, les jeunes ne lâchent pas. Chaque jour le gouvernement doit s’assurer qu’il existe encore. Hollande a battu en retraite sur la loi sur la déchéance ; le plus probable c’est que la loi El Khomri sera « corrigée » au Parlement. Il n’en restera probablement rien. Et puis il va essayer de tenir d’abord jusqu’en été, puis le dernier trimestre. S’il y parvient, épuisé, il transmettra le flambeau à la droite en 2017. Mais le pouvoir est non seulement faible, mais menacé. La mobilisation de la jeunesse – répétons là encore minoritaire – a changé l’atmosphère politique dans le pays, notamment parmi les salariés. Quelque chose fait son chemin. La psychologie se modifie : ils n’ont pas gagné sur tout, mais ce qu’ils ont gagné l’a été par le combat. Voilà ce qui commence à circuler. Un combat encadré par la CGT/FO/FSU, mais engagé à l’initiative de la mobilisation propre, autonome de la jeunesse.

C’est très important. Debout la Nuit, exactement, c’est quoi ? Entre 15 et 30.000 qui chaque soir débattent d’objectifs politiques apparemment inaccessibles à atteindre : au premier chef, une nouvelle constitution ! C’est un événement énorme ! La question de l’ALTERNATIVE n’est plus l’affaire de petits groupes mais d’une véritable avant-garde large. C’est considérable. La rue tend à devenir, par approximation, en tâtonnant, quelque chose comme un pouvoir constituant. La démocratie commande. Les appareils sont écartés. Le mouvement affirme son autonomie. La politisation gagne à toute vitesse, mélange d’espoirs et d’illusions. Certes, tout cela bafouille encore, hésite entre candeur et radicalité politique. Certes, mais ça existe. Ne faisons pas la fine bouche.

Voilà la véritable menace pour le Président et son gouvernement. Le bas de la société commence à exister. À se regrouper. À se chercher. Même si Debout la Nuit prenait fin aujourd’hui, son apport à l’action révolutionnaire serait d’ores et déjà important. Son existence s’inscrit dans la préhistoire des révolutions, comme la commune de Paris. Pour l’heure le mouvement semble s’étendre en banlieue, en province. C’est très, très important. Il faut y aller, écouter, participer. Nos discussions n’en seront que plus riches.

Un pouvoir impuissant, sur la défensive, de plus en plus isolé dans le pays (cf. l’audience ridicule de l’émission TV), un pouvoir impotent à la merci de pas grand chose.
Un pouvoir inquiété par un regroupement politique permanent qui réfléchit aux réponses à apporter au désordre néo-libéral c’est un événement majeur d’autant que le PC, le PS, Les Verts sont en grande difficulté. 2017 sera leur Bérézina. Enfin le terrain sera balayé. Beaucoup de bonnes âmes regardent les gens de la Nuit Debout avec « sympathie » voire « bienveillance », mais regrettent que le mouvement n’ait pas de débouché politique !

Cette affirmation est également véhiculée à l’extrême gauche. C’est une grave erreur : Nuit Debout est le débouché politique. Il peut formuler, élaborer un programme d’urgence. Il décidera, ou non, de participer aux campagnes électorales, et si oui désignera d’un candidat et veillera que l’aventure médiatique ne l’emporte pas sur le fond, le mandat en procédant au droit de révocation.
Oui, Debout la Nuit est le début d’un véritable débouché politique. L’instrument possible de l’alternative. Certes il faut prudence garder. Les militants, je n’échappe pas à cette tendance, ont toujours tendance à mettre en avant les aspects positifs, à accélérer les rythmes, à annoncer l’avenir… Reste que ce qui est gestation peut, oui, peut déboucher sur une situation totalement nouvelle.

Discutons-en.

JK

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LE DÉBOUCHÉ POLITIQUE - 2

Depuis la fin de 2011 s’invitaient régulièrement à nos réunions les révolutions arabes, le mouvement des places, les mouvements Occupy, les indignés espagnols et grecs, les tentatives politiques comme le mouvement 5 étoiles, Syriza ou Podemos. Ces réunions, le plus souvent introduites par des auteurs de recherches et des militants actifs de ces mouvements, se terminaient invariablement par cette question : « Mais pourquoi ne se passe-t-il rien en France ? »
Aujourd’hui, nous sommes le 49 mars, nous pouvons, non pas répondre à cette question, mais avancer des hypothèses à la lumière du surgissement des Nuits Debout. Prendre cet angle permet sans doute d’apprécier le mouvement actuel et les obstacles qu’il devra franchir tout en sortant de la répétition d’analyses descriptives.

Certes nous pouvons avancer que les conditions de vie en France différaient encore des autres pays frappés par la politique néolibérale. Les structures familiales et sociales amortissaient les attaques gouvernementales davantage qu’en Espagne ou en Grèce par exemple.
Mais cette explication ne tient pas pour les mouvements Occupy, Carré Rouge (sic) Révolution d‘Érable ou Parapluie de Hong Kong.
De plus les couches sociales motrices de ces mouvements sont aussi disponibles en France. Les vastes mobilisations de janvier, les « je suis Charlie », loin d’être un mouvement raciste comme les différentialistes de droite mais surtout de gauche le prétendent, étaient la préfiguration de ce mouvement qui se veut démocratique et citoyen.
Comment naît Nuit Debout ?
D’une réunion autour d’un journal Fakir.
Des déclarations d’un intellectuel, Frédéric Lordon,
D’une pétition contre la nouvelle loi Travail qui avance encore davantage vers la transformation néolibérale.
Du succès énorme d’un film « Merci Patron » et d’un mot d’ordre cinglant (Non à la loi El Khomry et à son Monde).
Toujours est-il que des centaines de parisiens occupèrent la place de la République à l’issue de la manifestation du 31 mars.

Quelques remarques :

Il y a eu trois fois plus de signatures en ligne contre la loi que de manifestants.
Une forte présence de jeunes voire de très jeunes actifs et déterminés tranche sur la représentation syndicale traditionnelle isolée en son « carré ».
La lutte contre la loi El Khomry aurait réveillé une France apathique. Le « Trop c’est trop « aurait enfin fonctionné. L’accumulation des conflits partiels depuis, depuis… ?
Certes non.
La raison de cette mobilisation au travers des Nuits Debout est avant tout subjective. C’est la prise de conscience irréfutable de l’effondrement de toute représentation politique, du cynisme incroyable de celle-ci devant la misère des hommes, de son discours infect envers les migrants. Non pas une prise de conscience nouvelle mais une cristallisation à ce moment particulier où pendant que les jeunes se mobilisaient, que certains secteurs ouvriers manifestaient, l’ensemble de la représentation politique de gauche comme de gauche « radicale » avait les yeux tournés vers les élections présidentielles. Au sein du PS, bien sûr, mais aussi de tous les partis qui sortaient leur « candidat » et de l’intelligentsia qui pensait pouvoir œuvrer pour une« primaire citoyenne » hors ou avec les partis.
Le décalage est trop grand entre le ressenti des couches conscientes et mobilisables et le discours de ceux qui pensent ouvrir une perspective politique et n’appellent qu’à voter à l’élection majeure de la V° république. Une évidence apparaît, la délégation n’est plus possible (la faiblesse insigne de l’ensemble du personnel politique a aussi joué, bien sûr) d’autant plus qu’un boulevard s’ouvre dans ce cadre électoral au FN.
Devant la perspective de ce sombre avenir politique et social apparaît comme une urgence de suspendre le temps. Ouvrir un temps de réflexion, de reconnaissance mutuelle et d’échanges en sachant que ceux qui appellent sans cesse à l’action prioritaire sont ceux qui confisquent la parole.

Quelques réflexions sur Nuits Debout.

Bien sûr, ce qui a sauté aux yeux des observateurs bienveillants ou non c’est la prédominance des « jeunes intellectuels le plus souvent précarisés ». Mais ce sont eux qui sont les plus actifs dans les ZAD au risque parfois d’y perdre la vie. C’est aussi cette couche sociale qui était motrice dans les mouvements cités plus haut, rejointe ou non par des secteurs ouvriers. Le niveau d’études s’est élevé bien au delà des seuls pays occidentaux, mais la crise économique a prolétarisé immédiatement ces secteurs intellectuels. Ce n’est pas la moindre des contradictions du néolibéralisme.

Ce sont eux qui ont amené l’expérience nouvelle des déroulements démocratiques des AG. Ce sont eux qui ont importé pour la lutte les moyens de communication les plus récents. Ce sont aussi eux qui ont situé ce mouvement dans l’Histoire mobilisant à cet effet la Commune comme référentiel.

Que la Démocratie soit la préoccupation première est une évidence quand on pense que c’est son absence et le spectacle lamentable du pouvoir qui a généré ce sentiment de dépossession, de frustration ressentie par cette couche sociale qui n’y était pas condamnée à priori.
De la démocratie à la réflexion sur une Constituante, le chemin semble tracé. Pourtant, là, l’idée de Lordon en particulier se heurte à la réalité. Une Constituante se pense et se rédige pour faire tenir ensemble une société qui en a besoin car elle n’en a plus. Historiquement, les Constituantes fondent une autre société après l’effondrement de l’ancienne. Aujourd’hui, en mars suspendu, la Ve République est toujours là. C’est une erreur de vouloir même par un biais poser le problème du pouvoir alors que ce mouvement, à juste titre « suspendu », l’évite tant qu’il ne se posera pas dans l’action pratique.
L’expérience des ZAD françaises mais surtout italiennes amène la réflexion à s’ancrer dans le concret, le présent, le lieu mais aussi à ne se fixer aucune limite. L’idée que la vie s’organise ensemble sans chef ni hiérarchie mais avec responsabilité s’expérimente. Tout est ouvert, les possibles comme la cantine, et doit être partagé.

Enfin à la lecture de l’intitulé des différentes commissions une évidence s’impose : tous les combats pour l’Émancipation sont présents et aucun n’exclut l’autre. C’est la condition nécessaire pour construire un mouvement réellement révolutionnaire. Il faut impérativement tenir tous les bouts des luttes émancipatrices. Pas seulement pour une convergence mais pour ouvrir tous les chemins, forcer toutes les oppressions sans établir de hiérarchie. Lutte pour l’abrogation de la loi travail comme inscription dans le réel, comme ouverture vers les luttes sociales mais aussi luttes féministes, contre le patriarcat, pour la défense de l’avortement, luttes des LGBT pour les droits, luttes pour le logement, contre les expulsions, luttes avec les migrants pour les accueillir, luttes pour l’éducation…
Déjà que chacun puisse aborder le problème qui lui tient à cœur et soit respecté par tous est une étape. Mais c’est aussi un bond en avant considérable par rapport à ce qui se pratiquait hier dans le « monde militant ».
Vouloir aujourd’hui tenter de faire adopter un programme, des objectifs communs serait une grave erreur. Non seulement cela reviendrait à réinstaurer la pratique d’une pseudo démocratie majoritaire de bloc mais surtout ce serait ne pas comprendre que l’unification ne peut se faire que dans la pratique, la praxis.

Aujourd’hui le 50 mars, sans préjuger de la suite, le fait qu’on ne puisse plus compter le nombre de Nuits debout en France, que cela déborde en Europe et que l’on demande à ses amis, à sa famille si la place du village est occupée ce soir est déjà un vaste succès qui aura des retombées encore imprévisibles.
Aujourd’hui où en sont les pétitions et les manifestations contre l’État d’urgence ? La construction d’un front pour les libertés démocratiques ? Tout est contenu dans ces lieux précis et symboliques. Qui pouvait penser que la politique de contrôle et de limitation des libertés serait contrée dans les faits ? Rien n’est gagné, la violence reviendra sûrement mais quelle leçon politique !
Le modèle est à chercher du côté de la Révolution française avant juillet 89 plus que dans les prises de pouvoir, les révolutions où marche vers le ciel et pratique du pouvoir deviennent contradictoires.
Le chemin est long et bien sûr « semé d’embûches » mais il est entamé. Depuis longtemps direz-vous, certes mais il vient de tourner et gare à ceux qui ont le volant bloqué.

Quelques obstacles à surmonter

La peur de tout mouvement réel est de se faire récupérer. Ce mouvement est né en dehors des appareils militants et cette peur est moins présente. Les membres organisés interviennent comme tout un chacun. Leurs discours ne valent que par ce qui est dit. La relation avec le mouvement organisé ne peut se faire que comme cela. La capacité des organisations à offrir des moyens au mouvement et non des moyens dans le mouvement est importante. Là, il s’agit de la crédibilité des organisations se réclamant de la transformation sociale. Certaines sont bien sûr plus aptes que d’autres.
Bien sûr, il y aura toujours des Hibernatus à la recherche de la classe perdue qui décréteront que c’est un mouvement petit bourgeois donc etc… C’est ne pas voir la transformation de la « classe ouvrière » dans le système néolibéral, son émiettement, la disparition d’une conscience d’appartenance. Déplorer que l’individualisme ait remplacé la conscience collective est de l’ordre de la dépression face au temps qui passe. Ce que fait Nuit debout c’est partir d’une conscience individuelle pour créer non une nouvelle classe mais une communauté de pensée voire de destin pour construire ensemble la société nouvelle.
A cette étape de la réflexion, la déclaration du secrétaire général de la CGT lors de son congrès appelant ses adhérents à participer à Nuit debout est importante. Elle en dit long sur la crise de la CGT mais surtout sur le désir très fort des militants de rejoindre le mouvement.
Plus graves sont les déclarations de ceux qui se croit dépositaires du « combat » des banlieues. Banlieues prises comme sujet de l’Histoire ou comme études universitaires excluantes. La qualification de petit-bourgeois, de bobos plus exactement, est plus graves car ils cherchent à disqualifier le mouvement le plus souvent en le racialisant, en introduisant une dimension religieuse, bobophobie contre islamophobie. Le mouvement recherche le contact avec les banlieues comme il recherche le contact avec les travailleurs de province pris dans les rais du FN.
Penser l’universel, ce n’est pas être un colonialiste, ce sont les politiques bourgeois qui ont utilisé ce terme dans sa forme réduite à une extension géographique. L’universel est là pour affirmer que des notions comme l’égalité, la démocratie, le respect des différences sexuelles ou ethniques ne sont pas à relativiser.
Les Nuits debout de banlieue devront franchir un pas difficile car ces problèmes d’universalisme face au relativisme, de laïcité (penser à partir d’une idée de l’homme) face à la pensée religieuse sont instrumentalisés par le FN raciste et le gouvernement. Nuit debout ne se sortira de ce piège que par le haut, par la discussion, le vivre ensemble et le rejet des diktats culturels ou cultuels.
La droite aussi voudra prouver que Nuit debout n’est pas une démocratie. La bouffonnerie Finkelkrautienne cherche à montrer que Nuit debout est formé d’un entre soi de gauchistes. Nuit debout contrairement à l’Espagne n’a jamais dit qu’elle n’était ni de droite ni de gauche, en France, c’est le FN qui tient ce discours. Nuit debout regroupe ceux qui ne supportent plus cette société, qui veulent en construire une autre. C’est entre eux que la démocratie fonctionne. Discuter avec un défenseur acharné du monde ancien est spectaculaire à la TV, schizophrène dans un mouvement d’émancipation. La provocation a, somme toute, assez peu fonctionné sauf dans les gazettes où les pauvres éditorialistes se désespéraient de ne pouvoir dire tout le mal qu’ils pensent de tout mouvement qui échappe à leur sphère d’influence et de pensée.

Notre club, ses membres sont partie prenante de ce mouvement pour écouter, discuter, essayer de comprendre et finalement aider si possible. Ce n’est pas un nouveau positionnement, juste une réaffirmation de la nécessité de la réflexion collective.
Enfin, « il se passe quelque chose en France ». Aucun pronostic tant le monde néolibéral est sauvage et puissant, aucune conclusion tant l’effondrement d’un monde est imprévisible, juste une grande satisfaction de voir la chaîne vertueuse des grands mouvements d’émancipation passer.
Nous sommes disponibles.

ML

Messages

  • ouiiiiiiiiiiiiiii et RDV le 1er mai place de la République à 18h
    J’ai passé quelques heures le 28 avril place de la République. Avant et après le "sitting" j’ai vu et entendu des petits groupes de parole qui se forment spontanément pour rentrer dans le "vif du sujet" philosophique, sans préambule, sans se présenter, sans s’identifier politiquement. J’ai vu aussi des illuminés, genre témoins de Jéhovah ! des fumeurs de moquette et des "trinken bier", des magiciens jongleurs, des danseurs et musiciens. J’ai vu tout un monde qui se réveille, se révèle à la tombée de la nuit oubliant le monde virtuel des flux financiers dans lequel ils vivent la journée en tant que robots instrumentalisés par la main invisible du capitalisme dominant !

    A l’assemblée générale, j’ai raté Martinez mais pas Gaël (fort applaudi...) et encore moins les témoignages qui se sont succédé sur les conditions de travail, la précarité, la mise en concurrence des salariés, l’obligation de résultats, la soumission à l’ordre établi du profit au détriment des valeurs d’humanité, dans le privé comme dans le public. J’ai vu toutes ces mains se lever en approbation à ce qui se disait et dans lequel chacun se reconnaissait. J’ai vu une parole qui se libère de la non information des médias, du mensonge des gouvernants, de la ritournelle des discours politiciens et syndicalistes, corporatistes.

    Je me suis trompée dans mon scepticisme par rapport à ce mouvement dans lequel je voyais les "je suis charlie" et les "j’occupe les cafés".

    C’est la répétition, la suite, le devenir de tous les mouvements d’émancipation des masses qui commence par l’insoumission à l’ordre établi et imposé et se cherche encore et encore par delà les victoires, les avancées et les reculades.

    Entre bacchanales et cour des miracles, agora et Sorbonne en 68, il se passe quelque chose dans la lignée des Indignés, des révolutions du sud de la Méditerranée, de Podemos, de Syrisa et il me semble qu’il faut aller plus loin que regarder et commenter avec bienveillance assis à la terrasse d’un café ...

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